Éthique 2

Éthique 2 Propositions

  • E2 Proposition 10

    A l’essence de l’être humain n’appartient pas l’être de la substance, autrement dit, la substance ne constitue pas la forme de l’être humain.


  • E2 Proposition 11

    Le premier à constituer l’être actuel de la mens humaine n’est autre que l’idée d’une certaine chose singulière existant en acte.


  • E2 Proposition 12

    Tout ce qui arrive dans l’objet de l’idée constituant la mens humaine doit être perçu par la mens humaine, autrement dit, il y en aura nécessairement une idée dans la mens : C’est-à-dire, si l’objet de l’idée constituant la mens humain est un corps, il ne pourra rien arriver dans ce corps qui ne soit perçu par la mens.


  • E2 Proposition 13

    L’objet de l’idée constituant la mens humaine est le corps, autrement dit un mode de l’extension bien précis existant en acte, et rien d’autre.


  • E2 Proposition 14

    La mens humaine est apte à percevoir un très grand nombre de choses, et d’autant plus apte que son corps peut être disposé d’un plus grand nombre de manières.


  • E2 Proposition 15

    L’idée qui constitue l’être formel de la mens humaine est non pas simple, mais composée d’un très grand nombre d’idées.


  • E2 Proposition 16

    Quelle que soit la manière dont le corps humain est affecté par les corps extérieurs, son idée doit impliquer la nature du corps humain, et en même temps la nature du corps extérieur.


  • E2 Proposition 17

    Si le corps humain est affecté d’une façon qui enveloppe la nature d’un corps extérieur, la mens humaine considérera ce corps extérieur comme existant en acte, ou comme lui étant présent, jusqu’à ce que le corps soit affecté d’un affect qui exclue l’existence ou la présence de ce même corps.