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E2 Proposition 11 Corollaire

Corollaire

Il suit de là que la mens humaine est une partie de l’intellect infini de la substance-dieu ; et conséquemment, quand nous disons que la mens humaine perçoit telle ou telle chose, nous ne disons rien d’autre sinon que la substance-dieu, non en tant qu’elle est infinie, mais en tant qu’elle s’explique par la nature de la mens humaine, ou constitue l’essence de la mens humaine, a telle ou telle idée, et quand nous disons que la substance-dieu a telle ou telle idée, non en tant seulement qu’elle constitue la nature de la mens humaine, mais en tant qu’elle a, outre cette mens, et conjointement à elle, l’idée d’une autre chose, alors nous disons que la mens humaine perçoit une chose partiellement ou inadéquatement. Il suit de là que la mens humaine est une partie de la compréhension infini de la substance-dieu.


Texte latin

Hinc sequitur mentem humanam partem esse infiniti intellectus Dei ac proinde cum dicimus mentem humanam hoc vel illud percipere, nihil aliud dicimus quam quod Deus non quatenus infinitus est sed quatenus per naturam humanæ mentis explicatur sive quatenus humanæ mentis essentiam constituit, hanc vel illam habet ideam et cum dicimus Deum hanc vel illam ideam habere non tantum quatenus naturam humanæ mentis constituit sed quatenus simul cum mente humana alterius rei etiam habet ideam, tum dicimus mentem humanam rem ex parte sive inadæquate percipere.


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Références

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