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E3 Proposition 14 Démonstration

Démonstration

Si le corps humaine a été une fois affecté simultanément par deux corps, lorsque plus tard la mens imaginera l’un de ces deux corps, elle se souviendra aussitôt de l’autre (E2p18). Or les imaginations de la mens indiquent plus les affects de notre corps que la nature des corps extérieurs (E2p16c2); donc si le corps, et par conséquent la mens (E3d3) ont été une fois affecté de deux affects, lorsque par la suite ils seront affectés de l’un d’entre eux, ils seront aussi affectés de l’autre. C.Q.F.D.


Texte latin

Si corpus humanum a duobus corporibus simul affectum semel fuit, ubi mens postea eorum alterutrum imaginatur, statim et alterius recordabitur (per propositionem 18 partis II). At mentis imaginationes magis nostri corporis affectus quam corporum externorum naturam indicant (per corollarium II propositionis 16 partis II) : ergo si corpus et consequenter mens (vide definitionem 3 hujus) duobus affectibus semel affecta fuit, ubi postea eorum alterutro afficietur, afficietur etiam altero. Q.E.D.


Ascendances

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Descendances

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Références

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